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« Au Café des sports, j’ai appris la communication »

« Au Café des sports, j’ai appris la communication »

Article de Lionel Piva, à retrouver sur OuestFrance.

Franck Decottignies, patron d’Agia Métal, a un parcours atypique. Fonceur et magnanime, il continue de développer son entreprise. Ce week-end, il expose au Grand Pavois.

Franck Decottignies

Portrait

Il vous reçoit dans son bureau. Tout simplement. Franck Decottignies, gérant d’Agia Métal, fourmille d’idées pour accroître sa société de microsoudage. « Il faut savoir s’entourer », reconnaît le chef d’entreprise, qui a repris la société il y a sept ans. Tout récemment, il a créé une nouvelle entité,Octogone, puis racheté Nethuns, une entreprise de La Rochelle, spécialisée dans la fabrication de bateaux semi-rigides. Ce week-end, il sera au Grand Pavois pour présenter les nouvelles créations qui se veulent haut de gamme. Tout roule donc pour ce natif de Roubaix.

Secours catholique

Franck Decottignies fait partie de ces autodidactes partis de rien. « J’ai posé les pieds aux Herbiers à neuf ans, puis j’ai été élevé par une nourrice au Boupère, grâce au Secours catholique. » L’école, ce n’est pas son truc. Après la 5e, il quitte le cursus scolaire classique et devient apprenti métallier. Il travaille ensuite derrière les chaînes de Gautier, avant d’être licencié en 1983. Puis à 23ans, c’est la révélation, l’envol vers une autre vie qui se présage. Il devient chauffeur de Philippe de Villiers. « On était voisins. Un jour, il m’a demandé de l’amener à Nantes et ça a commencé comme ça. » Du créateur du Puy du Fou, il apprend beaucoup. « C’est l’expérience de ma vie, souffle Franck Decottignies. J’ai beaucoup appris de lui. »

L’aventure s’arrête lorsque Philippe de Villiers devient ministre d’État en 1986. Direction la Sofrica, où il décroche un job. « Il fallait que je travaille et je n’avais pas trop de formation ».Qu’importe. Il trouve du plaisir dans un boulot difficile et exigeant. « Quand on est au plus bas, on ne peut que remonter », souligne-t-il. Au début des années 90, changement radical. Il est embauché à Interbois, à Chantonnay. Il y restera onze ans. En quelques mois, il deviendra responsable de production. « Monter me semblait évident. »

Du café des Sports à Agia Métal

Entre-temps, sa première femme rachète le Café des sports aux Herbiers. Tournant majeur pour l’homme, même s’il continue son emploi en 5 x 8. « Ça a été un autre challenge. J’ai appris la communication et découvert le milieu du foot. » Le contact l’a enrichi, mais aussi la rencontre des différentes couches sociales. « Patrons et ouvriers se côtoient en toute simplicité. »

Viendra le temps D’Agia Métal. Une forme de challenge personnel. « Un palliatif, comme je n’étais pas bon à l’école. » Il assure avoir toujours eu cette envie, ancrée au fond de lui, de monter sa propre boîte. Son histoire lui permet surtout de se mettre à la place de ses employés, une cinquantaine. Même s’il estime ne pas être suffisamment auprès d’eux. Fonction de dirigeant oblige. Enfin, sa réussite, il l’évalue grâce à sa force de travail et de courage. « Des valeurs fortes et reconnues en Vendée. » Avec quand même un facteur chance et une bonne dose de lucidité. « Il faut toujours s’interroger sur soi-même, rien n’est acquis. »

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